George Tjungurrayi est né vers 1947 près de Kiwirrkurra. Son père est Natiki Kuli Tjapaltjarri et sa mère Witardia Nakamarra. Il a d’abord vécu de façon nomade et très traditionnelle sans contact avec l’homme blanc, avant de rejoindre Mt Doreen et Yuendumu, sortant ainsi des
George Tjungurrayi est né vers 1947 près de Kiwirrkurra. Son père est Natiki Kuli Tjapaltjarri et sa mère Witardia Nakamarra. Il a d’abord vécu de façon nomade et très traditionnelle sans contact avec l’homme blanc, avant de rejoindre Mt Doreen et Yuendumu, sortant ainsi des zones très isolées du désert occidental.
En 1962, il sert de guide à Jeremy Long et sa Welfare Branch patrol qui amène ainsi les pintupi vers la « civilisation ».
Il commence à peindre en 1976. Au départ son style est académique, fait de petits points formants des cercles que relient des lignes parallèles qui décrivent le voyage des Ancêtres Tingari et la formation des sites sacrés dont il a la charge comme ceux de Tjulyantjangka, Walawala, Kiwirrkurra, Wilkinkarra, Kulkuta, Karrku, Kilpinya, Ngaluwinyamana et ceux de son père, Kirrimalunya et Mamultjulkulnga.
Dans les années 1990, son style change. La ligne remplace les points. Il nous offre alors des œuvres plus austères, presque minimalistes qui rencontrent immédiatement le succès.
Si ces œuvres seront comparées par exemple à l’école anglaise du Op Art, son inspiration puise directement dans sa culture et dans ses connaissances traditionnelles.
Il devient dès lors un artiste important. George est aujourd’hui un initié hautement respecté, l’un des doyens des Pintupi et l’un des artistes les plus influents.
Ses œuvres sont visuellement très attractives et dégagent une impression de puissance et d’équilibre. Les compositions de Georges s’articulent autour de formes géométriques simples et sont le plus souvent marquées par des lignes droites ou arrondies et cloisonnées.
Il utilise généralement uniquement deux teintes sur une toile renforçant encore le côté cinétique, créant un effet pulsatile.
C’est un homme impressionnant physiquement, avec des scarifications très apparentes. Il parle très mal l’anglais. Mais ses enfants lui servent d’interprètes.
Collectons:
Musée des Arts d'Afrique et d'Océanie, Quai Branly, Paris, France
National Gallery of Victoria, Melbourn, Australia
Supreme Court of the Northern Territory, Darwin / Holmes a Court Collection, Perth / Artbank, Sydney / Art Gallery of New South Wales, Sydney
National Gallery of Australia, Canberra / Art Gallery of South Australia, Adelaide
Groninger Museum, Groningen Museum of Victoria, Melbourne / Araluen Art Centre, Alice Springs
Kelton Foundation, Los Angeles, USA
University of Virginia, USA
Expositions:
2010 Central Art, Alice Springs "Tradition to Modernity" Tasmania
2004 "The Inner And The Outer", Stadgalerie Bamberg, Villa Dessauer, Bamberg, Germany
2003 "Masterpieces From The Western Desert", Gavin Graham Gallery, London, UK
2001 Pintupi, Alice Springs, Australia
2002 Utopia Art, Sydney
1997 Utopia Gallery, Sydney
1997 “Dreampower” Adelaide
1996 / 1998: Gallery Gabrielle Pizzi, Melbourne
1995 Museums and Art Galleries of the Northern Territory
1995 Groninger Museum, The Netherlands
1995 / 1996: Papunya Tula Artists, Alice Springs
1994 Gallerie Australis, Adelaide
1993 / 1995: Chapman Gallery, Canberra
1992 / 1994: Dreamtime Gallery, Broadbeach
1990 / 1996: Araluen Arts Centre, Alice Springs
2011 Mairie du XVIème de Paris,France, "Aborigène Galerie", Nicolas ANDRIN 2011 Galerie Ange Basso, St Germain, France des près pour "Aborigène Galerie", Nicolas ANDRIN
Prix:
* 2005 "Wynne Landscape Prize", Art Gallery of New South Wales, Sydney
* 2007 24th Telstra National Aboriginal and Torres Straight Islander Aboriginal
* 2010 27th Telstra national Aboriginal & Torres Strait Islander art award, Darwin
Prix:
* 2005 "Wynne Landscape Prize", Art Gallery of New South Wales, Sydney
* 2007 24th Telstra National Aboriginal and Torres Straight Islander Aboriginal
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