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Charles LAPICQUE - Vue de Marseille, 1965, lithographie signée

Charles LAPICQUE
Vue de Marseille, 1965
Lithographie signée sur papier vélin
Signée dans la planche
Dimensions du feuillet: 24 x 30 cm

Informations:
Lithographie réalisé en hommage à Raoul Dufy et imprimée en 1965 dans les ateliers Mourlot

Excellent état

Lithographie : La lithographie tire son nom du grec lithos «pierre» et graphein, «écrire». Il s'agit d'une technique d’impression qui permet la création et la reproduction d'oeuvres graphiques en plusieurs exemplaires à partir de dessins reproduits sur une pierre calcaire. Le papier est mis en contact des pierres encrées dans une presse. Les lithographies peuvent être numérotées ou non. Des grands ateliers, comme Maeght ou Mourlot, maitres dans cette technique, et spécialisé dans cette technique on produit des lithographies des plus grands maîtres, très recherchées aujourd'hui
Raoul Dufy : Frère de l'artiste Jean Dufy, Raoul naît en 1877 au Havre où il passe son enfance. Etudiant aux Beaux Arts, il travaille à Paris depuis 1900, s’intéressant d'abord aux impressionnistes et aux postimpressionnistes. Dufy travaille avec Albert Marquet à Fécamp, Trouville et au Havre. L'année 1905 marque pour lui une évolution vers une peinture nouvelle. La découverte de l'oeuvre de Matisse "Luxe, calme et volupté" (1904) apparaît comme la révélation de sa rupture avec l'impressionnisme ("Jeanne dans les fleurs", 1907). Vers 1909, son art s'allège, s'empreint de grâce et d'humour ("Le bois de Boulogne", 1909). L'artiste s'affirme également dans l'illustration d'ouvrages comme "Bestiaire d'Orphée" d'Apollinaire en 1910. Il s'intéresse également à l'art décoratif et fonde une entreprise de décoration textile avec Paul Poiret en 1911. Après la première Guerre Mondiale, sa peinture s'épanouit dans son style définitif, marquée par un dessin vif, des couleurs pures au contour arbitraire, représentant généralement un fourmillement de personnages sur des aplats de couleurs vives ("Course à Epson", 1935). Après la guerre l'artiste pratique de plus en plus l'aquarelle et la fin de sa vie tend vers un plus grand dépouillement ("Le violon rouge", 1948). En 1952, Dufy remporte le Grand Prix International de Peinture à la XXVIème Biennale de Venise, il meurt l'année suivante.
Charles Lapicque : (1898-1988) est un artiste peintre français de la nouvelle École de Paris. Ses œuvres furent jugées importantes, entre 1939 et 1943, pour le développement de la peinture non figurative et dans les années 1950 pour les courants Pop art, figuration narrative, figuration libre. Scientifique et ingénieur de formation, il peint le dimanche des paysages et des marines. En 1928, il abandonne sa carrière d'ingénieur pour se consacrer à la peinture. Il réalise en 1929 sa première exposition personnelle à la Galerie Jeanne Bucher. Il reprend ses études à la Faculté des sciences de Paris, obtient la licence ès sciences physique et commence une thèse qu'il soutiendra en 1938 sur "l'optique de l'œil et la vision des contours". Il focalise ses recherches sur la perception des couleurs, ce qui le conduit à renverser la loi classique de leur échelonnement dans l'espace, observant que le bleu constitue en fait la couleur du plus proche, le rouge du plus lointain. Mobilisé au Centre national de la recherche scientifique à Toulouse, Charles Lapicque est en 1939 chargé d'études sur la vision nocturne et le camouflage, travaillant avec Antoine de Saint-Exupéry. Ses peintures à l'aube des années 1940 sont directement à l'origine de la construction non-figurative qui apparaîtra dans les années suivantes à travers les recherches de Jean Bazaine, Jean Le Moal, Alfred Manessier ou Gustave Singier. Il participe en 1941 à l'exposition des "Vingt jeunes peintres de tradition française", première manifestation de la peinture d'avant-garde sous l'Occupation, alors que le nazisme multiplie les condamnations de "l'art dégénéré". En 1943, il se consacre définitivement à la peinture. Avec son épouse, Aline, ils cachent des Juifs pendant la guerre. Il peint en 1944 plusieurs toiles autour de la libération de Paris. Selon Jean Guichard-Meili, « son œuvre occupe dans l'art français contemporain une place d'élection. Sa façon de progresser à contre-courant lui assure une originalité foncière (...). La Vocation maritime de Lapicque et un certain nombre de ses toiles datées de 1939-1940 ( Figures armées, Le port de Loguivy, Jeanne d'Arc traversant la Loire, Sainte-Catherine de Fierbois, etc.) tiennent par rapport à cette période le rôle que Les Demoiselles d'Avignon et les paysages de Horto de Ebro ont joué dans l'aventure cubiste du début du siècle. »

Musée des Beaux Arts de Nantes (France)
FRAC Bretagne (France)
Centre Pompidou - Musée national d'art moderne (France)
Musée des beaux arts de Dijon (France)
Musée de Grenoble (France)
Artothèque de Brest (France)
nufnuf-art fondation (Switzerland)
Musée de la cour d'or - Metz (France)
Centre national des arts plastiques (France)
Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris (France)
Musée des beaux-arts de Quimper (France)
The Modern Museum in Sweden - Moderna Museet (Sweden)
Eli ans Edythe Broad Art Museum (The USA)
Musée Rolin (France)
Vendu

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