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Les objets correspondant à Art contemporain - Tableaux - MAD325

Georges Bouey (Alias MAD325) C'est en 1989 dans l'ouest parisien que Georges Bouey, alias MAD 325 débute sa carrière d'artiste. C'est sous le pseudo de MAD, du graffiti des premières heures, des expéditions nocturnes et des premières fresques couleurs le long des voies ferrées, qu'il fait
Georges Bouey (Alias MAD325) C'est en 1989 dans l'ouest parisien que Georges Bouey, alias MAD 325 débute sa carrière d'artiste. C'est sous le pseudo de MAD, du graffiti des premières heures, des expéditions nocturnes et des premières fresques couleurs le long des voies ferrées, qu'il fait ses premières armes. En 2000, il crée le collectif « Full Color » sur Bordeaux. Cela donnera lieu jusqu'en 2007 à de nombreuses collaborations (Dran, Seth, Kern, MAC, Lek, SAC, Reso …) au travers de fresques « monumentales » dans toute l'Europe. En 2004, édition d'un ouvrage dédié aux réalisations du collectif, remarqué par la marque « Tribal Gear ». Toutefois, après plusieurs années de réalisations importantes, entre la gestion des ego et le début d'une remise en question, l'amène à prendre ses distances avec le milieu de ses débuts. L'insouciance et l'esprit n'y est plus. Les années ont passé. Il ne le sait pas encore, mais il est déjà taraudé d'un besoin plus profond. Il finit par couper définitivement les ponts avec son milieu artistique « naturel » et entre en « atelier », comme d'autres en « religion ». Bien décidé à ne rien renier, mais sans avoir encore trouvé la voie. Entre expérience de vie et drame personnel, il trace son sillon. (C'est à cette période qu'il accole 325 à son pseudo en hommage à son grand père Georges Enel, évadé et déporté en 1943 à Rawa-Ruska au Stalag 325). Aujourd'hui, Georges Bouey, n'est pas loin de trouver la « grâce ». Certes, les outils ne sont plus les mêmes, les supports eux aussi ont changé. Et c'est tant mieux. Non seulement, il n'a rien sacrifié à l'immédiateté du geste de l'esprit des débuts, mais il a réussi à sublimer son approche de l'art. Il est devenu un artiste au sens premier du terme, avant d'être un artiste de …. Et ce chemin pour s'accoucher de lui-même, n'est pas complaisant. Ses œuvres peuvent sembler abruptes, voire empruntes d'une certaine violence. La facture de son style, ce trait, ces lacérations laissent certes apparaitre la crudité de la nature humaine, mais sans faire abstraction des émotions du désir humain et de leurs élans fugaces de douceur et de sensibilité. Quoi que l'on puisse en ressentir, les œuvres de Georges Bouey ont une présence, une charge émotionnelle qui est bien réelle. Des œuvres puissantes, dont la neutralité photographique, ne peut malheureusement pas rendre compte. Mais après tout, n'est-ce pas cela l'art ? Cette chose qui nous échappe et qui pourtant nous est si étrangement familière.
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