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Alexandre DUMAS PÈRE - Manuscrit autographe signé sur l’unification de l’Italie

Alexandre DUMAS (père) (1802 - 1870)

Manuscrit autographe signé intitulé « Profession de foi ».
(1861-1864) ; 7 pages in-4° sur feuillets simples

Manuscrit de travail raturé, biffé avec surcharges et ajouts destiné à être publié dans un des deux journaux que dirige Dumas l'Indepediente ou le Monte-Cristo à l'époque de sa présence à
Naples
entre 1861 et 1864.

Texte d'une grande richesse sur le rôle de Dumas dans l'unification de l'Italie, son soutien financier à Garibaldi, sur la mort et la résurrection de son journal « l'Indepediente ».

« Un de nos amis nous demande pourquoi en tête de notre journal nous n'avions pas mis notre profession de foi politique. Nous lui avons répondu que nous, n'avions pas cru qu'une profession de
foi
politique fut nécessaire en tête du journal de l'homme qui est à la fois l'ami de Victor Hugo et de Garibaldi qui a été fait pendant la dictature plusieurs fois citoyens de la Sicile et qui
depuis
deux ans perd son tems à dépenser son argent pour la cause de l'Italie - Vous eussiez du alors à insister le même ami faire une profession de foi morale. - Nous pensions avoir fait cette
profession
de foi avons-nous répondu le jour où nous avions écris les lignes suivantes ». Dumas rappelle, sans la reproduire, la profession de foi publiée dans la première série de l'Independant et si cela
ne
suffit pas, on peut regarder aisément dans la maison de verre qu'il s'est bâtie, dans son cœur, dans son esprit et même dans sa bourse. Pourquoi Dumas a-t-il suspendu pendant un an l'Independant
?
Parce qu'il devait 18000 francs. Il se mit au travail et écrivit une trentaine de volumes pour la France dont les droits d'auteur couvrirent les dettes. Outre l'argent qu'il rapporta de France
il
toucha une somme sur laquelle il ne comptait pas, la somme de 90 000 francs avancée à Garibaldi pour des achats d'armes. Le gouvernement italien lui régla la dette de Garibaldi avec un reliquat
de
6523 francs. Cet argent lui permit de relancer l'Independant, « un journal honnête, libre, franc à comparer des feuilles à scandale de Naples ». Les abonnés apportèrent de nouveaux abonnés.
Dumas
conclut son article : « Mais si vous la croyez désintéressée bonne et loyale si vous croyez que les principes que nous propageons sont ceux qui peuvent concourir au bonheur à l'unité à la gloire
de
l'Italie - ce n'est pas assez de votre association Il nous faut votre aide, il faut que chacun de vous opère dans son cercle (…) afin que nous ne soyons pas pour cette fois encore de nous
interrompre
au bout de six mois. (…) Voilà par point et virgule l'histoire de la mort et de la résurrection de l'Independant ! »
Vendu

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